
Ce projet mobilise aussi bien les acteurs institutionnels (communauté de communes, communes…) que les entreprises, associations et citoyens. Afin de nous rendre tous acteurs de la transition écologique et énergétique, de nombreuses actions sont menées.
9 actions concrètes pour les habitants du territoire
Ces 9 actions répondent à deux objectifs majeurs :
- faire ensemble
- mettre en mouvement les citoyens.
Rendez-vous d’ores et déjà le samedi 2 octobre :
-de 10h à 17h, à St-Goustan, sur le stand de la SCIC Lucioles Energies, afin de vous inscrire en famille, au défi « DECLIC » pour apprendre, sur une année, la sobriété écologique.
-à 14h, salle Emeraude à Locoal Mendon, pour une conférence « Devenez sentinelle du Climat » animée par l’association Clim’actions Bretagne Sud
Et entre le 13 octobre et le 5 novembre, au cinéma Ti Hanok, à Auray : pour des ateliers sur le thème de la transition énergétique, à destination du grand public, dès 10 ans, à partir d’une exposition ludique et participative sur les énergies. Plus d’infos : https://www.carnac.fr/Agenda/Expo-2050-quelles-energies-pour-demain2
Axe n°1 : faire ensemble en composant un réseau d’acteurs et d’ambassadeurs
Cet axe comprend deux actions :
- Des ateliers sur l’animation collective menés par Auray Quiberon Terre Atlantique et ALOEN, à travers l’organisation de temps d’échanges et d’interconnaissance, où le but est de construire une culture commune et une vision d’ensemble entre ces structures bien ancrées sur le territoire, avec des identités fortes et reconnues. 6 journées, au fil des 2 ans, sous forme de visites des lieux-supports, de retours d’expériences, de rencontres, etc.
- Un grand évènement commun, sur le modèle du Village des Possibles. L’idée : en faire un évènement territorial, avec pour but de provoquer la rencontre, créer des synergies entre acteurs locaux, et surtout montrer que des solutions existent, dans des domaines aussi divers que la biodiversité, la réduction des consommations énergétiques, les mobilités douces, l’écoconstruction, la nécessité de réduction des déchets ou encore l’alimentation locale. Porté par l’association Le Cap des Possibles, la date et le lieu de cet évènement restent à déterminer.
Axe n°2 : mettre en mouvement les citoyens, via des animations, des ateliers, des chantiers, des défis…
- Des formations à la gouvernance participative, soit de façon individuelle (par groupe de 8 à 16 personnes, pendant 4 jours), soit destinées à des collectifs, comme les associations ou les entreprises. L’objectif général est de permettre la montée en compétences des structures et des individus en terme de gouvernance partagée, en expérimentant par exemple des outils spécifiques comme la prise de décision par consentement, l’élection sans candidat, etc. Animé par la SCIC Écovillage de Keruzerh en lien avec Ce qui relie, sur le site de l’écovillage Keruzerh, à Locoal-Mendon.
- Des séances d’accompagnement à la transition écologique sur le volet de la biodiversité, des ressources et de l’aménagement durable du territoire, destinées à des publics éloignés de ces thématiques. Par petits groupes, au cœur de la nature (au sein de l’écomusée de Saint-Degan à Brec’h), pour apprendre et comprendre de façon simple. Animé par l’association Nature et Traditions du Pays d'Auray
- Des animations au sein de l’appartement témoin du Bel Air à Auray : organisation d’ateliers thématiques sur l’alimentation, la réduction des consommations énergétiques, la diminution des déchets... Les ateliers ont pour but de fournir aux personnes du quartier, mais également à tout habitant du territoire, des solutions concrètes afin de diminuer les consommations énergétiques domestiques (gaz, électricité, eau…). Ces ateliers thématiques (environ 1 par mois) pourront également porter sur l’alimentation, les déchets, le recyclage, les modes de transports alternatifs… Proposé par l’association Le Cap des Possibles dans le quartier du Bel Air à Auray.
- Des chantiers « particip’actifs » : organisation de chantiers participatifs autour des différentes thématiques liées à l’éco-construction et à l’évolution des pratiques, au sein de l’écovillage de Keruzerh à Locoal-Mendon. Le but est de faire découvrir, à travers des modules thématiques, un panel de métiers du bâtiment, des chantiers de construction et de rénovation, des matériaux et des systèmes constructifs bio-sourcés ou géo-sourcés, etc. Objectif supplémentaire : former les publics de ces chantiers particip’actifs, volontairement mixtes (toutes CSP et toutes tranches d’âges) à reproduire et à transmettre à leur tour. Animé par la SCIC Écovillage de Keruzerh.
- Un défi « DÉCLICS » : destiné aux familles sur la base du volontariat, porté sur toute une année, le défi est dédié à l’apprentissage de la « sobriété écologique ». Une cinquantaine de foyers seront ainsi accompagnés par des experts, valorisant ainsi la notion de « preuve par l’expérience », permettant de lever les freins -souvent psychologiques- à la transition et au changement d’ordre général. Au programme : la consommation du logement (éco-gestes, alimentation, consommation d’énergie…) mais aussi interactions et mobilités. Objectif : se mettre en action en famille !Organisé par la SCIC Lucioles Energies.
- Les Sentinelles du Climat, ou quand un habitant lambda devient un observateur plus attentif de la nature qui l’entoure. Grâce à un carnet de bord remis à chaque participant en début d’expérience, la constitution de ce réseau d’habitants « sentinelles du climat » va permettre de réunir et de partager des informations collectées sur l’environnement : quand observe-t-on l’apparition des premières coccinelles à 7 points dans son jardin, à quelle date entend-on le coucou pour la première fois de la saison, à quel moment repère-t-on la floraison des primevères… Six sorties nature pour donner les bases de l’observation, et surtout permettre aux participants de s’éduquer à l’observation d’espèces simples, seront organisées au fil de ce projet, ouvert à tous, initiés ou non. Animé par l’association Clim’actions Bretagne Sud.
- Menée par l’association Les Lucioles Ria d’Etel en Transition, une dernière action consistera en la conception de vidéos courtes sur des actions de transition. Pour valoriser les initiatives collectives et individuelles engagées et pour essaimer en communiquant.
Qu’est-ce que le Plan Climat Air Energie Territorial (PCAET) ?
Cet outil de planification a pour but :
-réduire les émissions à effet de serre
-s'adapter aux impacts du changement climatique
-maîtriser les consommations d'énergie
-améliorer la qualité de l'air
-de développer les énergies renouvelables.
Il prend en compte, dans son élaboration, le SCoT (Schéma de Cohérence Territoriale) afin d’intégrer les dispositions relatives aux mobilités, à la consommation d’espace...
Il mobilise aussi bien les acteurs institutionnels (communauté de communes, communes…) que les entreprises, associations et citoyens. Un des volets d’action du PCAET vise ainsi à sensibiliser, expérimenter et partager la transition et se réorienter vers une économie de la durabilité, en plaçant les habitants et les acteurs du territoire au cœur de la démarche.
Quels sont les partenaires et coordinateurs de ce projet ?
Le projet de mobilisation citoyenne intitulé « Un territoire apprenant et engageant pour les transitions », est déployé entre septembre 2021 et décembre 2023, par Auray Quiberon Terre Atlantique, en partenariat avec la Région Bretagne, l’ADEME, l’Agence de l’eau Loire Bretagne et l’Office Français de la Biodiversité.
La communauté de communes est coordinateur de ce projet collectif, aux côtés de l’Agence Locale de l’Energie et du Climat de Bretagne Sud (création conjointe d’un demi-poste). A leurs côtés, 6 associations ou entreprises coopératives du territoire, co-partenaires, seront porteuses d’actions durant les 2 ans du projet. Il s’agit :
-Le Cap des Possibles
-Clim’actions Bretagne Sud
-Nature et Traditions du Pays d’Auray (écousée de St-dégan)
-Les Lucioles Ria d’Etal en Transition
-SCIC Ecovillage de Keruzerh (en lien avec Ce qui relie)
-SCIC Lucioles Energies
Ce projet, en raison de sa dimension collective, bénéficie d’un financement de l’ADEME à hauteur de 50 000 euros.